Cerveau & préparation mentale

(2 avis client)

32,90  TTC

+ Livraison gratuite dès 50€ d'achat

✔️ Confort cognitif et mental
✔️Produit 2 en 1 associant Oméga 3RS+ et phytothérapie
✔️ Les Oméga 3RS+ permettent la libération de SPM
✔️ La phytothérapie (Ginkgo, Safran) agit sur les fonctions cognitives et l’humeur
✔️ Pack pour un mois de cure (30 gélules + 30 capsules)

Notre système nerveux, garant de notre santé mentale

Au quotidien, notre système nerveux est sollicité en permanence. Lorsque cette sollicitation est trop intense ou que nous manquons de repos, des neuro-inflammations peuvent apparaître et des troubles cognitifs ou de l’humeur peuvent survenir.

 

Inflammation et résolution

Les Laboratoires Aloméa sont des experts de l’inflammation. L’inflammation est une réaction normale de notre système immunitaire face à un élément stressant pour l’organisme, elle peut donc apparaître en cas de forte sollicitation mentale (compétitions, examens, vie professionnelle intense). Une supplémentation nutritionnelle peut être un moyen idéal pour soutenir les périodes de stress et les fluctuations d’humeur en préservant la santé du cerveau.

 

Nos Oméga 3RS+

Nous avons développé les Oméga 3RS+ sur la base de 10 années de recherches et d’essais en laboratoire. Cette formule unique d’oméga 3 permet au corps de synthétiser des médiateurs spécialisés de la résolution (SPM).

 

Nos actifs phytothérapie

Afin de créer un effet synergique, nous combinons nos Oméga 3RS+avec des extraits végétaux.

Dans cette formule, nos gélules de phytothérapie contiennent :

  • Un extrait de feuilles de Ginkgo Biloba, un arbre utilisé dans la médecine chinoise, aident au maintien des fonctions cognitives et jouent un rôle dans l’activité mentale.
  • Un extrait de Safran, une épice très précieuse qui agit positivement sur l’humeur, issues de l’agriculture Bio et cultivés à la main en Espagne.
  • Un extrait de Saule, considéré comme l’aspirine naturelle, qui favorise la synthèse des SPM et améliore l’efficacité des Oméga 3RS+
  • De la vitamine E naturelle qui permet de protéger les cellules contre le stress oxydant et de conserver nos Oméga 3RS+.

Conseils d'utilisation

Combien de capsules et de gélules par jour ?

Nous vous conseillons de prendre une capsule et une gélule par jour. En cas de forte sollicitation vous pouvez augmenter la dose à deux capsules. Pour cela nous vous recommandons d’associer au complément “Cerveau & préparation mentale”,  le produit “Essentiel” 30 capsules.

Quand le prendre ?

Nos compléments alimentaires peuvent être pris n’importe quand dans la journée mais nous vous conseillons de les prendre hors des repas, à 17 heures par exemple afin de faciliter leur digestion.

Quelle est la durée d’une boîte ?

Une boîte permet un mois de cure.

Quelle durée de cure est conseillée ?

Nous vous recommandons une cure de 3 mois renouvelable afin de pouvoir observer les effets bénéfiques de notre produit.

 

Précautions d’emploi

Réservé aux adultes, déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes.

Tenir hors de portée des enfants.

Ne pas dépasser la dose journalière recommandée.

En cas de traitement médical, nous vous recommandons de demander conseil à un professionnel de santé.

Ce complément alimentaire est à utiliser dans un cadre de vie sain, il ne se substitue pas à une alimentation variée et équilibrée.

Précautions de conservation

A conserver dans un endroit sec, à l’abri de la lumière et de la chaleur.

Composition

Que contient une boîte ?

Une boîte est composée de 4 blisters dont : 

  • 2 blisters de 15 capsules d’oméga 3RS+
  • 2 blisters de 15 gélules de phytothérapie

 

Que contiennent nos capsules ? 

Ingrédients : Huile de poissons sauvages (anchois, sardines), extrait de phospholipides de poissons (hareng), enveloppe : gélatine de poisson, glycérine végétale, eau, arôme naturel de vanille ; vitamine E d’origine naturelle. 

Ingrédients par capsule

Dosage

Oméga 3

Dont EPA

Dont DHA

275 mg

 43 mg

200 mg

Vitamine E

5 mg

Enveloppe

gélatine de poisson, glycérine végétale, eau, arôme naturel de vanille

 

Que contiennent nos gélules ? 

Ingrédients : Agent de charge : cellulose ; enveloppe d’origine végétale (dérivé de cellulose) ; extrait de ginkgo (Ginkgo biloba), extrait d’écorce de saule blanc (Salix alba), antiagglomérant : extrait de bambou ; extrait de stigmates de safran (Crocus sativus).

Ingrédients par gélule

Dosage

Ginkgo (extrait)

 Dont ginkgoflovnoïdes

50 mg

12 mg

Saule (extrait)

 Dont salicine

40 mg

10 mg

Safran (extrait)

 Dont lepticrosalides (crocine, safranal)

15 mg

0,525 mg

Enveloppe

Enveloppe d’origine végétale (dérivé de cellulose)

Science

Notre cerveau représente 2% du poids total de notre corps mais consomme 20% de l’énergie que nous produisons. Il fait partie du système nerveux qui permet la régulation de nombreuses fonctions de notre corps (mémoire, langage, apprentissage, mouvement, perception sensorielle, fonctionnement des organes). 

Comme le reste de notre organisme, le cerveau est soumis à des pressions et à des agressions pathogènes qui peuvent le faire dysfonctionner. Lors d’une agression, le système immunitaire déclenche une inflammation afin de protéger le cerveau, on parle alors de neuroinflammation. Une fois le problème réglé, l’inflammation diminue et l’organisme retourne à son équilibre (homéostasie) grâce à des médiateurs spécialisés de la résolution (SPM). Pour synthétiser ces médiateurs, notre corps a besoin d’oméga 3. Une carence en oméga 3 induit un manque de synthèse de SPM, ce qui peut engendrer un défaut de résolution et causer une inflammation chronique.

La neuroinflammation est un phénomène observé dans différents types de maladies, qu’elles soient neurodégénératives ou psychiques (Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaque, dépression, etc). Même si chacunes de ces maladies ont des causes et des mécanismes différents et complexes, les oméga 3 contribuent à faire diminuer les marqueurs inflammatoires par les voies naturelles de notre système immunitaire. Certaines plantes, comme le ginkgo biloba et le safran, peuvent avoir un effet significatif sur l’humeur, la neuroinflammation et le maintien du bon fonctionnement de notre cerveau.

 

La dépression

 

Selon l’Inserm, en France, une personne sur cinq est touchée par la dépression. L’ensemble de la population peut être touché (enfants, adultes et personnes âgées). Ce trouble psychique se définit par de nombreux symptômes :

  • Tristesse
  • Perte de l’élan vital
  • Angoisse
  • Ralentissement psychomoteur
  • Fatigue
  • Perte d’appétit
  • Troubles du sommeil
  • Troubles de l’attention, de la concentration de la mémoire

Pour valider un diagnostic, l’individu doit présenter une humeur dépressive ou une perte d’élan vital combinés à un minimum de 4 autres symptômes. Il doit ressentir cela tous les jours depuis au moins 2 semaines. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter un professionnel de santé.

Les causes de la dépression s’expliquent par des facteurs de risques comme la génétique ou des évènements marquants de la vie (décès, rupture, chômage, etc) et des facteurs neurobiologiques comme un défaut de transport des neurotransmetteurs (e.g. sérotonine).

Aujourd’hui, la recherche met en évidence les liens entre dépression et inflammation chronique dans le développement de la pathologie1–4. Cet état inflammatoire viendrait notamment perturber le métabolisme du tryptophane, précurseur de la sérotonine (hormone régulant l’humeur et l’anxiété).

La dépression peut être classée dans les troubles de l’humeur. 

Les troubles de l’humeur sont des troubles hétérogènes associés à une déficience fonctionnelle du système sérotoninergique, lequel interagit avec  les systèmes noradrénergique, dopaminergique, cholinergique et GABAergique. Les antidépresseurs agissent sur ces différentes voies neurochimiques mais leur taux d’efficacité est de 30 à 50%. En effet, la dépression implique d’autres mécanismes moléculaires aux manifestations similaires3.

 

Maladie neurodégénérative

Les maladies neurodégénératives sont des affections chroniques qui dégradent le cerveau et/ou le système nerveux. https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-neurodegeneratives

Parmi les plus connues, on retrouve la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson et la sclérose en plaque. 

En France, la maladie d’Alzheimer affecte au moins 850 000 personnes, la maladie de Parkinson touche 150 000 personnes, et la sclérose en plaques touche 85 000 personnes.

https://www.gouvernement.fr/action/le-plan-contre-les-maladies-neuro-degeneratives-2014-2019

 

Cerveau et système nerveux

Le système nerveux (SN) commande les différentes parties de notre corps, permettant le mouvement et le fonctionnement de nos organes. Il est divisé en deux sous parties : Le système nerveux central (SNC) et le système nerveux périphérique (SNP).

 

Le système nerveux central se compose de l’encéphale, qui comprend le cerveau, le cervelet et le tronc cérébral, ainsi que de la moelle épinière. Ce système est chargé de la transmission des sensations et il joue un rôle clé dans des fonctions cognitives supérieures telles que la mémoire, la pensée et les émotions. Il se compose essentiellement de neurones et de gliocytes.

Le système nerveux périphérique s’étend dans tout le corps à partir de nerfs, y compris les nerfs crâniens et spinaux, ainsi que des ganglions. Le système nerveux est divisé en deux parties : le système nerveux somatique (SNS) et le système nerveux autonome (SNA), qui comprend à son tour le système nerveux sympathique, le système nerveux parasympathique et le système nerveux entérique (SNE). Il est responsable du fonctionnement involontaire de notre corps (par exemple : le fonctionnement des organes, les battements du cœur). Le système nerveux entérique est dédié à notre intestin. Il est très dense et constitue un système nerveux à part entière, ce qui explique en partie pourquoi nous parlons parfois de “deuxième cerveau” pour désigner notre intestin.

Le cerveau représente 2% du poids total de notre corps mais il consomme 20% de l’énergie produite. Son principal carburant est le glucose, à partir duquel il génère de l’ATP et donc de l’énergie.

 

La barrière hématoencéphalique (BHE)

Cette barrière permet d’isoler le cerveau du reste de l’organisme. Cette isolation est nécessaire pour éviter que les substances toxiques et les agents pathogènes du sang ne pénètrent dans l’encéphale. Les substances hydrosolubles tel que le glucose peuvent traverser la BHE par transport actif. Le temps de franchissement de la BHE est plus long pour certaines substances (créatinine, urée, ions) et il est impossible pour d’autres (protéines, antibiotiques). En revanche, les substances liposolubles peuvent la franchir (O2, CO2, alcool, anesthésiques). Les traumatismes, certaines toxines et l’inflammation peuvent entraîner une perméabilité de la BHE, ce qui perturbe l’homéostasie cérébrale (homéostasie : équilibre des milieux).

 

Les neurones

Les neurones permettent l’exécution des fonctions de base du SN (apprentissage, détection des stimulus, construction de la pensée, mémoire, etc). Au prolongement des neurones, on retrouve des axones et des dendrites, appelés neurites. La majorité des neurones de l’encéphale sont multipolaires. Il existe des neurones bipolaires que l’on retrouve dans la rétine, l’oreille interne ou l’aire olfactive du cerveau.

 

Figure : Différents types de neurones 

 

Les gliocytes

Pour assurer le bon fonctionnement des neurones, notre SNC dispose de cellules complémentaires appelées cellules gliales, ou gliocytes, lesquelles forment la névroglie qui correspond à environ la moitié du volume du SNC. Lors d’une lésion, les gliocytes comblent les espaces qui étaient occupés par des neurones. Parmi ces cellules, on retrouve les astrocytes, les oligodendrocytes (forment et maintiennent la gaine de myéline), la microglie (font office de phagocytes) et les épendymocytes (forment le liquide cérébrospinal et favorisent sa circulation). 

 

Représentation de la névroglie et de ses cellules gliales

 

Qu’est-ce que la neuroinflammation ?

La neuroinflammation

On parle de neuroinflammation lorsque l’inflammation touche le système nerveux (central ou périphérique). Cette inflammation peut être aiguë ou chronique, neuroprotectrice ou neurotoxique.

En temps normal, le SNC est protégé par la BHE mais lors d’une neuroinflammation la perméabilité de la BHE augmente, laissant passer des pathogènes et des leucocytes (cellules immunitaires). C’est pourquoi, la neuroinflammation serait désignée comme cause des maladies neurologiques et neuropsychiatriques telles que la maladie d’Alzheimer, de Parkinson, la sclérose en plaque, la dépression, les troubles bipolaires, l’autisme et les troubles neurocognitifs5.

Association de la neuroinflammation avec différentes affections douloureuses

Figure 5 : Association de la neuroinflammation avec différentes affections douloureuses

 

La figure 1 montre que différentes douleurs et pathologies sont associées à la neuroinflammation, notamment les douleurs chroniques pour lesquelles la persistance serait positivement influencée par la neuroinflammation. La sensibilité à la douleur peut être modifiée en raison de la proximité entre les médiateurs de l’inflammation et les neurocircuits de la douleur.

La réponse immunitaire du cerveau implique la neuroinflammation, la neurodégénérescence et la régénération. Lors d’une inflammation aiguë ou limitée du SNC, la neuroinflammation peut limiter la neurodégénérescence et stimuler la régénération. La coordination des réponses immunitaires locales et systémiques conduisent à la résolution de la neuroinflammation. A l’inverse, une neuroinflammation chronique ou excessive altère le milieu homéostatique protecteur et augmente la neurodégénérescence. Ces complications sont liées à une réponse immunitaire inadéquate qui amplifie la neuroinflammation, entraînant un environnement altéré et un défaut d’énergie interférant avec la régénération. Ces affections sont liées à une activation soutenue de la névroglie et au recrutement d’éléments immunitaires. La pathogenèse de troubles nerveux périphériques (douleur neuropathique, chroniques ou aigus, ainsi que les maladies chroniques du SNC (e.g. troubles de l’humeur, autisme)) s’explique par ce phénomène4,6. 

 

Solution: notre complément CERVEAU

Oméga 3 et neuroinflammation

Les oméga 3 participent à la gestion de l’inflammation de notre organisme, y compris dans le cerveau. On compte pas moins de 30 000 études sur les oméga 3 dans la littérature scientifique. Que ce soit via des modèles in vivo ou in vitro, ces acides gras polyinsaturés montrent des effets significatifs sur la diminution des marqueurs inflammatoires. 

Leur action est dûe à la production de médiateurs spécialisés de la résolution (SPM) qui vont permettre de faire baisser le signal inflammatoire une fois que la défense immunitaire est terminée. Ces SPM sont synthétisés à partir d’EPA et de DHA que l’on retrouve dans certaines sources d’oméga 3. 

De plus, me DHA constitue environ 20% des acides gras du cerveau et il est particulièrement présent dans les membranes cellulaires du système nerveux.

courbe de réponse inflammatoire

 

Actuellement, plusieurs revues scientifiques ont établi une relation bidirectionnelle entre l’inflammation et la dépression, qui peut être influencée par le stress aigu ou chronique qui affecte l’expression et l’activité des COX. Les effets thérapeutiques des inhibiteurs sélectifs et non sélectifs des COX avec ou sans antidépresseurs ont également été étudiés, ainsi que leur potentiel à influencer la biodisponibilité des antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS) de troisième génération (tels que la fluoxetine, la fluvoxamine et la paroxetine). De plus, certaines manifestations de la dépression peuvent être liées à des lipides de la résolution. Les études sur la résolution de l’inflammation suggèrent qu’une transition vers un processus de résolution de l’inflammation pourrait être une nouvelle approche prometteuse pour traiter la dépression. Bien que les molécules responsables de la récupération pendant les troubles de l’humeur ne soient pas clairement identifiées, l’utilisation réussie de substances de la résolution pour traiter la dépression a été démontrée. Dans une autre série d’expériences, des marqueurs de l’inflammation ont été mesurés dans les tissus cérébraux obtenus de souris exposées à un stress chronique, montrant une régulation à la hausse des substances pro-inflammatoires et l’activation des voies métaboliques, tandis que la PGD2 était régulée à la baisse. Il a également été montré que la PGD2 est un précurseur de la 15d-PDJ2, une prostaglandine ayant des propriétés anti-inflammatoires, et qu’il existe des liens entre cette prostaglandine pro-résolution et l’IDO (enzyme dégradant le tryptophane utilisée dans le modèle de dépression par cétonurie)3.

En outre, des études récentes ont mis en évidence les effets antidépresseurs de RvD1 et RvD2 sur un modèle animal de stress chronique7. Ces effets seraient dus à l’activation de la voie de signalisation mTORC1. Bien que les résolvines soient rapidement dégradées par les enzymes endogènes telles que la 15-prostaglandin déshydrogénase/eicosanoïde oxydoréductase, leurs propriétés antidépressives persistent pendant 24 heures. Ces résultats suggèrent que les résolvines pourraient induire des changements rapides et durables dans le SNC, et que des modifications neuroplastiques dépendantes de la voie de signalisation mTORC1 seraient impliquées dans les effets antidépresseurs rapides et prolongés des RvD1 et RvD2. En conséquence, les résolvines elles-mêmes ou leurs récepteurs pourraient constituer des cibles pour le développement de nouveaux antidépresseurs.

Les oméga 3 permettent ainsi de réguler la neuroinflammation, ce qui peut avoir des effets bénéfiques sur l’humeur et la dépression8,9. Ils permettent aussi l’entretien de nos neurones ce qui ralenti l’arrivée et l’avancement de la neurodégénérescence.

Dans les maladies de Parkinson et d’Alzheimer, les oméga 3 jouent un rôle neuroprotecteur et permettent de retarder l’apparition de symptômes10–13. 

D’autres troubles sont également impactés par l’effet des oméga 3. C’est le cas de la dyslexie, des troubles de l’attention et du développement cognitif chez l’enfant14–16. De plus, le DHA permettrait d’améliorer l’apprentissage et la mémoire chez des patients atteints de déclin cognitif lié à l’âge.

 

  • Ginkgo biloba

Le ginkgo est un arbre fossile d’origine orientale. Ses feuilles contiennent des flavonoïdes et des ginkgolides qui ont des propriétés antioxydantes particulièrement efficaces contre l’oxydation des lipides17. Les extraits de ginkgo favorisent la microcirculation cérébrale, ce qui serait la cause des bénéfices sur la cognition et des effets neuroprotecteurs18.

Les extraits de ginkgo contiennent des ginkgolides, notamment le ginkgolide B, des inhibiteurs du PAF (Platelet Activating Factor) qui est un médiateur impliqué dans l’agrégation plaquettaire, la thromboformation, la réaction inflammatoire, l’allergie et la bronchoconstriction. Les ginkgolides ont plusieurs effets bénéfiques sur la santé, tels que la facilitation du flux sanguin vers le cerveau en dilatant les vaisseaux capillaires, en prévenant de la thrombose, en protégeant la gaine de myéline et possiblement en améliorant la concentration et le processus d’apprentissage17,18.

Le ginkgo agit sur l’inflammation en inhibant la dégranulation des basophiles et la bronchoconstriction induite par le PAF. Des études sur des modèles expérimentaux ont également montré que le ginkgo présente des avantages pour les troubles inflammatoires tels que le diabète et le syndrome métabolique19.

La base de données du Dr Duke indique que la feuille de ginkgo contient de l’astragaline, un flavonoïde doté de propriétés anti-inflammatoires et neuroprotectrices. L’astragaline agit en inhibant les voies de signalisation NF-kB, en supprimant la production de PGE2 et en bloquant la réaction inflammatoire allergique. De plus, l’astragaline possède une activité neuroprotectrice grâce à ses propriétés antioxydantes, ainsi qu’en améliorant la fonction neuronale en cas d’ischémie cérébrale chez le rat20.

Une étude sur un modèle animal ototoxique aigu a également révélé que l’extrait de ginkgo exercerait des propriétés anti-inflammatoires en prévenant la perte auditive induite par une substance toxique en exprimant SIRT121.

 

  • Le safran, allié de notre cerveau

Le safran sélectionné est produit en Espagne, où les stigmates des fleurs constituant l’épice sont récoltés à la main en automne. Ces stigmates allongés et filamenteux sont d’un rouge foncé et ont une odeur aromatique ainsi qu’une saveur amère et piquante. Cette épice est très ancienne et sa culture était représentée sur les fresques du palais crétois de Cnossos datant de 1700 avant JC. Chaque fleur produit 3 stigmates, ce qui nécessite environ 150 000 fleurs pour produire 1 kg de safran sec, faisant de cette épice la plus coûteuse au monde.

Outre son utilisation comme épice, le safran a été considéré pendant longtemps comme une plante médicinale. Les extraits de safran et les teintures alcooliques sont utilisées depuis des siècles dans les médecines traditionnelles pour leurs propriétés antispasmodiques, eupeptiques, sédatives, carminatives, diaphorétiques, expectorantes, stomachiques, stimulantes, aphrodisiaques, emménagogues et abortives. Cependant, l’utilisation médicinale du safran a peu à peu diminué avec l’apparition de médicaments synthétiques tels que les antidépresseurs et les anxiolytiques.

Les composants du safran sont nombreux. Parmi eux, on retrouve des caroténoïdes, notamment les crocines et leurs dérivés, ainsi que le safranal, présent dans l’huile essentielle de safran. Au cours du processus de séchage et de stockage du safran, la picrocrocine est hydrolysée en safranal. Les crocines subissent une hydrolyse en crocétine dans l’intestin, qui est ensuite métabolisée en trans-crocétine par les entérocytes, avec une faible participation du microbiote. La trans-crocétine est le seul métabolite actif connu qui peut franchir la barrière hémato-encéphalique pour atteindre le système nerveux central.

Les propriétés préventives ou curatives du safran, en lien avec les maladies chroniques et dégénératives, peuvent être expliquées principalement par les propriétés antioxydantes des caroténoïdes qu’il contient22. Les effets bénéfiques des esters de crocétine ont été démontrés sur différents systèmes tels que le système gastro-intestinal, le système cardiovasculaire, le système endocrinien, le système reproducteur, le système immunitaire et le SNC qui est le plus étudié. En effet, la crocine et la crocétine pourraient avoir un effet neuroprotecteur en agissant de manière anti-inflammatoire sur les cellules microgliales, comme cela a été prouvé sur des cerveaux de rats. Ces effets sont accompagnés d’une réduction de molécules neurotoxiques telles que le TNF-á, l’IL-1 et les ROS intracellulaires, permettant ainsi la restauration de l’équilibre redox dans les tissus cérébraux. Certains auteurs ont également suggéré que le safranal peut combattre le stress oxydant dans les neurones en piégeant les radicaux libres23. De plus, les caroténoïdes du safran pourraient agir comme modulateurs des enzymes de détoxification impliquées dans la lutte contre le stress oxydatif22.

Le safranal a été identifié comme ayant des effets spécifiques, notamment comme antidépresseur, inducteur de satiété et anticonvulsivant, contrairement aux crocines qui n’ont pas ces effets. Le safran et ses métabolites ont prouvé leur efficacité dans le traitement des troubles anxieux et de la dépression. Récemment, une méta-analyse sur l’utilisation du safran dans les dépressions légères à modérées a sélectionné 11 études randomisées contre placebo, démontrant que le safran est significativement plus efficace que le placebo et non inférieur aux antidépresseurs testés tels que l’imipramine ou la fluoxétine24, à une dose journalière de 30 mg. Les études sur la dépression indiquent que la crocine agit en inhibant la recapture de la dopamine et de la noradrénaline, tandis que le safranal inhibe la recapture de la sérotonine. Des études in vivo suggèrent que ces composants ont des effets inhibiteurs sur les monoamines oxydases MAO-A et MAO-B, qui sont responsables de la dégradation des neurotransmetteurs, entraînant une augmentation de leurs taux dans les espaces synaptiques et réduisant ainsi les symptômes dépressifs.

Des chercheurs ont évalué l’effet d’un extrait de safran standardisé (celui qui a été sélectionné) sur l’humeur, le stress, l’anxiété et la qualité du sommeil chez des adultes en bonne santé présentant des troubles de l’humeur mais sans diagnostic de dépression. Pendant 4 semaines, 128 participants ont reçu une dose de 28 mg/j, de 22 mg/j ou un placebo. Avant et après la supplémentation, les chercheurs ont mesuré l’humeur avec les questionnaires POMS (mesure primaire), PANAS et l’échelle DASS-21, et ont évalué la qualité du sommeil avec l’indice PSQI. Les analyses ont révélé une diminution significative de l’humeur négative et des symptômes de stress et d’anxiété avec une dose de 28 mg/j, mais pas avec une dose de 22 mg/j25. Un extrait de safran identique a également été testé chez 68 adolescents âgés de 12 à 16 ans ayant des symptômes légers à modérés d’anxiété ou de dépression, comparé à un placebo, pendant 8 semaines. Bien que les déclarations des parents n’aient pas été cohérentes, il y a eu une amélioration avec l’extrait de safran. Les effets secondaires ont été peu fréquents et comprenaient une tendance à la diminution des maux de tête26. Enfin, une équipe de chercheurs a rapporté une diminution significative des taux d’homocystéine chez 40 adultes souffrant de dépression sévère qui ont reçu 30 mg d’extrait de safran et 20 mg de fluoxétine, ainsi qu’une amélioration de l’humeur27.

Le safran et la crocétine ont démontré leur capacité à protéger les neurones de l’hippocampe, améliorant ainsi les fonctions d’apprentissage et de mémoire, en prévenant les dommages liés au stress oxydatif résultant du stress chronique. Le safran a présenté des effets protecteurs, vraisemblablement grâce à ses propriétés antioxydantes23. Des études supplémentaires sur l’humain sont nécessaires.

Des études in vitro et in vivo indiquent que l’extrait de safran améliore la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique et ses fonctions associées, tout en réduisant la charge en Aβ, sur un modèle de souris atteintes de la maladie d’Alzheimer28.

 

  • Saule

L’osier est obtenu à partir des branches du saule blanc, un arbre courant dans les zones humides d’Europe. L’écorce contient principalement des dérivés salicylés tels que la salicine et le salicoside, ainsi que de la salicortine et leurs dérivés. Pendant le processus de séchage, les dérivés de type salicortine subissent une transformation partielle en salicosides. En plus de cela, l’écorce renferme d’autres phénols et acides phénols sous forme libre ou glycosylée, tels que la triandrine, la vimaline, les acides salicylique, caféique et férulique, des flavonoïdes et des dimères et trimères de proanthocyanidols29. En France, l’écorce de saule est traditionnellement utilisée pour soulager la douleur et les manifestations articulaires mineures, sous forme de tisane ou de décoction. Selon la monographie de l’EMA, elle est également utilisée de manière établie pour le traitement des maux de dos, à des dosages correspondant à 59-236 mg de salicine par jour.

En examinant la littérature scientifique disponible, Parvez et ses collègues ont conclu que l’écorce de saule blanc était une plante prometteuse en tant qu’antioxydant et anti-inflammatoire pour la protection des neurones30.

Schéma résumant les propriétés du produit Cerveau & Préparation mentale

 

1. Grosso, G. et al. Omega-3 Fatty Acids and Depression: Scientific Evidence and Biological Mechanisms. Oxidative Medicine and Cellular Longevity 2014, e313570 (2014).

2. Troubat, R. et al. Neuroinflammation and depression: A review. Eur J Neurosci 53, 151–171 (2021).

3. Chistyakov, D. V., Astakhova, A. A. & Sergeeva, M. G. Resolution of inflammation and mood disorders. Exp Mol Pathol 105, 190–201 (2018).

4. Skaper, S. D., Facci, L., Zusso, M. & Giusti, P. An Inflammation-Centric View of Neurological Disease: Beyond the Neuron. Frontiers in Cellular Neuroscience 12, (2018).

5. Ji, R.-R., Nackley, A., Huh, Y., Terrando, N. & Maixner, W. Neuroinflammation and central sensitization in chronic and widespread pain. Anesthesiology 129, 343 (2018).

6. Koudriavtseva, T. & Mainero, C. Neuroinflammation, neurodegeneration and regeneration in multiple sclerosis: intercorrelated manifestations of the immune response. Neural Regen Res 11, 1727–1730 (2016).

7. Ishikawa, Y. et al. Rapid and sustained antidepressant effects of resolvin D1 and D2 in a chronic unpredictable stress model. Behavioural Brain Research 332, 233–236 (2017).

8. Liao, Y. et al. Efficacy of omega-3 PUFAs in depression: A meta-analysis. Transl Psychiatry 9, 1–9 (2019).

9. Tsuboi, H. et al. Omega-3 Eicosapentaenoic Acid Is Related to Happiness and a Sense of Fulfillment—A Study among Female Nursing Workers. Nutrients 12, 3462 (2020).

10. Bousquet, M. et al. Beneficial effects of dietary omega-3 polyunsaturated fatty acid on toxin-induced neuronal degeneration in an animal model of Parkinson’s disease. The FASEB Journal 22, 1213–1225 (2008).

11. Bousquet, M., Calon, F. & Cicchetti, F. Impact of omega-3 fatty acids in Parkinson’s disease. Ageing Research Reviews 10, 453–463 (2011).

12. Li, P. & Song, C. Potential treatment of Parkinson’s disease with omega-3 polyunsaturated fatty acids. Nutritional Neuroscience 25, 180–191 (2022).

13. Wu, S. et al. Omega-3 fatty acids intake and risks of dementia and Alzheimer’s disease: A meta-analysis. Neuroscience & Biobehavioral Reviews 48, 1–9 (2015).

14. Cooper, R. E., Tye, C., Kuntsi, J., Vassos, E. & Asherson, P. Omega-3 polyunsaturated fatty acid supplementation and cognition: A systematic review and meta-analysis. J Psychopharmacol 29, 753–763 (2015).

15. Stein, J. Dyslexia: the Role of Vision and Visual Attention. Curr Dev Disord Rep 1, 267–280 (2014).

16. Innis, S. M. Dietary omega 3 fatty acids and the developing brain. Brain Research 1237, 35–43 (2008).

17. Sadowska-Krępa, E. et al. Effects of Six-Week Ginkgo biloba Supplementation on Aerobic Performance, Blood Pro/Antioxidant Balance, and Serum Brain-Derived Neurotrophic Factor in Physically Active Men. Nutrients 9, 803 (2017).

18. Cicero, A. F. G., Fogacci, F. & Banach, M. Botanicals and phytochemicals active on cognitive decline: The clinical evidence. Pharmacol Res 130, 204–212 (2018).

19. Aziz, T. A., Hussain, S. A., Mahwi, T. O. & Ahmed, Z. A. Efficacy and safety of Ginkgo biloba extract as an “add-on” treatment to metformin for patients with metabolic syndrome: a pilot clinical study. Ther Clin Risk Manag 14, 1219–1226 (2018).

20. Riaz, A. et al. Astragalin: A Bioactive Phytochemical with Potential Therapeutic Activities. Adv Pharmacol Sci 2018, 9794625 (2018).

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26. Lopresti, A. L., Drummond, P. D., Inarejos-García, A. M. & Prodanov, M. affron®, a standardised extract from saffron (Crocus sativus L.) for the treatment of youth anxiety and depressive symptoms: A randomised, double-blind, placebo-controlled study. J Affect Disord 232, 349–357 (2018).

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30. Parvez, M. K. Natural or Plant Products for the Treatment of Neurological Disorders: Current Knowledge. Curr Drug Metab 19, 424–428 (2018).

2 avis pour Cerveau & préparation mentale

  1. Kader @ma_kuisine

    J’utilise le produit cerveau et préparation mentale. J’en suis très satisfait car j’ai eu une sensation d’appaisement alors que je suis souvent stressé. Surtout, j’ai un sommeil très bien régulé : je ne me réveille plus au court de la nuit et je fais une nuit compléte depuis le coucher jusqu’au lever.

  2. Brigitte

    J’ai démarré la cure dans une période de stress important qui se traduisait par une sensation de fatigue durable et une difficulté de mémorisation. Après presque 1 mois de cure, je constate principalement que je dors mieux : je dors plus profondément et je m’endors plus vite. Effets conjugués de la cure et de la qualité de sommeil, j’ai retrouvé toute mon acuité intellectuelle.

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